Plombé par le ralentissement du commerce mondial, le groupe saoudien, Aramco, entrevoit la fin de la crise. Ce dimanche 8 juillet, la compagnie pétrolière a présenté les résultats de son activité au deuxième semestre. D’après un communiqué publié sur son site, les bénéfices nets de l’entreprise se sont établis à 25,5 milliards de dollars (environ 21,7 milliards d’euros) entre avril et juin. Une progression de 288% par rapport à la même période en 2020. Au premier semestre, les bénéfices cumulés du groupe ont atteint jusqu’à 47,2 milliards de dollars (environ 41,3 milliards d’euros), soit presque le double des bénéfices engrangés au cours des six premiers mois de l’année 2020. Une reprise accélérée par le retour de la demande mondiale et l’envolée des prix du pétrole, dont les cours ont dépassé les 70 dollars le baril de brut, contre 40 dollars, il y a moins d’un an.
“Nos résultats au deuxième trimestre reflètent un fort rebond de la demande mondiale d’énergie et nous nous dirigeons vers une deuxième moitié de 2021 plus résiliente et plus flexible, la reprise mondiale s’accélérant”, s’est félicité le PDG du groupe, Amin Nasser. L’année dernière, l’épidémie avait porté un coup sévère à l’activité du premier exportateur de pétrole mondial, faisant chuter ses bénéfices de
Le Royaume saoudien reste le principal actionnaire d’Aramco (98,2%), même si l’ouverture de son capital à des investisseurs étrangers a permis au groupe de revendre une partie de ses parts (1,5%). Le géant des hydrocarbures était alors considéré comme l’entreprise la plus rentable au monde en 2018, bien loin devant ses concurrents, ExxonMobil, Chevron, BP, Shell et Total.