BHP a pour sa part imputé la majeure partie de cette charge imposable à la « complexité géologique » du champ Hawkville, situé dans le bassin Eagle Ford (au sud du Texas), à l’expiration de licences d’exploitation et à des changements de projets de développement sur ce site.
Le reste est à mettre sur le compte d’une dépréciation d’écart d’acquisition concernant l’achat en 2011 de l’américain Petrohawk Energy pour 12,1 mrd USD.
Après dépréciation, la valeur des actifs onshore de BHP aux Etats-Unis est de 24 mrd USD.
Ces dépréciations sont « décevantes », a concédé dans un communiqué le patron du groupe, Tim Cutt. Ajoutant qu’elles ne ne reflètaient pas toutefois la qualité générale des opérations menées par le groupe en onshore aux Etats-Unis. Evoquant ainsi les performances des champs Black Hawk (Texas), du bassin Permien (Texas et Nouveau-Mexique) et du site de Haynesville (Louisiane).
Bilan des courses : BHP va diviser par deux en 2016 ses dépenses d’investissement dans ces opérations onshore en vue de se concentrer sur le développement de 10 puits en activité.
Rappelons que la baisse des cours du gaz de schiste avait déjà valu à BHP de dévaluer ses actifs américains de plusieurs milliards ces dernières années et l’avait conduit fin 2014 à réduire le nombre de puits en activité de 26 à 16.
Sources : AFP, BHP Billiton
Elisabeth Studer – 20 juillet 2015 – www.leblogfinance.com