Selon des chiffres publiés cette semaine par l’Organisation internationale du café (ICO), les exportations de café ont représenté quelque 46,49 millions de sacs au niveau mondial durant les cinq premiers mois de la saison 2012/13 débutée en octobre. Ce qui constitue une hausse d’environ 10% en valeur glissante annuelle. Principales raisons d’un tel phénomène : une progression importante de la production au Vietnam et en Colombie.
A noter également : des perspectives d’une nouvelle récolte exceptionnelle au Brésil, le pays ayant d’ores et déjà affiché un record lors de la saison précédente.
Face à un tel contexte d’offre pléthorique, les investisseurs s’avèrent peu inquiets du léger repli des exportations mondiales de café observé sur le seul mois de février.
Les conséquences négatives de la maladie de la rouille sur les niveaux de production, laquelle ravage pourtant les plantations en Amérique centrale et pourrait sévèrement affecter les prochaines récoltes, ne semblent guère permettre de renverser la tendance à court terme.
Néanmoins, le gouvernement du Brésil s’est dit prêt à prendre des mesures d’intervention sur le marché afin d’éviter que le cours ne chutent trop fortement. Des propos qui devraient conduire à une remontée des prix à moyen terme.
Au final, sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en mai valait 2003 dollars vendredi à la pause méridienne, contre 2044 dollars en fin de semaine dernière.
Parallèlement, sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d’arabica pour livraison en mai valait 138,95 cents, contre 137,30 cents le jeudi précédent.
Sources : AFP, ats
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 07 avril 2013