Depuis cette mise en examen, intervenue mardi lors de sa présentation à un juge d’instruction à Nanterre, le fondateur du groupe Provalliance a été placé sous contrôle judiciaire “avec une caution fixée à plusieurs centaines de milliers d’euros”, a précisé le parquet de Nanterre.
Selon le ministère public, “plusieurs signalements” ont été “transmis par l’administration fiscale courant 2017 concernant l’utilisation d’un logiciel frauduleux de caisse permettant de détourner des recettes encaissées en espèces dans un réseau de salons de coiffure”.
L’homme d’affaires de 75 ans est ainsi également mis en examen pour “mise à disposition de matériels et programmes pour commettre des infractions et des atteintes à des systèmes de traitement automatisés de données”.
Une enquête préliminaire a été ouverte et confiée à la Brigade nationale de répression de la délinquance fiscale de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF).
L’enquête porte sur des faits allant de 2001 à 2021.
Le 9 avril, une ouverture d’information judiciaire avait donné lieu à la mise en examen du directeur administratif et financier du groupe.
Elle porte notamment sur les infractions d'”abus de biens sociaux et complicité, abus de confiance, fraude fiscale et complicité, blanchiment en bande organisée de fraude fiscale aggravée, exercice illégal de la profession de comptable, détention, offre, mise à disposition de matériels et programmes pour commettre des infractions et des atteintes à des systèmes de traitement automatisés de données”.