Selon le journal d’outre-Rhin, la Troïka, représentant les créanciers de la Grècel (UE, BCE et FMI), aurait écrit dans une version préliminaire de son dernier rapport ne disposer d’aucune certitude sur le fait que la Grèce puisse revenir sur les marchés de crédits en 2015.
Ses besoins en financements externes sur la période 2015-2020 pourraient même atteindre alors jusqu’à 50 milliards d’euros.
Mais encore une fois, il n’y a que la vérité qui blesse … et Der Spiegel de préciser que le passage propice à inquiéter les marchés a été retiré, à la demande du gouvernement allemand.
Le journal affirme par ailleurs que la BCE s’attend au déclenchement de la clause d’action collective (CAC) qui permettra à Athènes de forcer ses créanciers privés réfractaires à prendre part à l’allègement de sa dette.
Rappelons que cette clause qui fait partie intégrante de l’accord conclu en vue d’opérer un échange d’obligations entre l’Etat grec et ses établissements créanciers, pourra être déclenchée si 66% au moins des banques participent à l’opération. Forçant alors les créanciers récalcitrants à se joindre au programme d’échange de dette, ce qui ferait passer automatiquement – le cas échéant – le taux d’adhésion à 100%.
Jeudi, l’Association internationale des swaps et dérivés (ISDA), qui réunit les participants de marché, a réuni un comité en vue de déterminer si un événement de crédit avait eu lieu. Les quinze membres de ce comité ont à l’unanimité répondu par la négative. Pour l’instant …