La Bourse de Paris a clôturé en hausse de 0,71% vendredi, espérant que la cacophonie à l’œuvre entre républicains et démocrates au sujet d’un plan de relance de l’économie américaine aboutisse à une entente à moins d’un mois de la présidentielle.
L’indice CAC 40 a avancé de 34,87 points à 4.946,81 points, clôturant sur une quatrième hausse en cinq séances cette semaine.
Comme très souvent ces dernières semaines, les regards ont été braqués sur les Etats-Unis, dont les dirigeants, dévorés par la perspective de l’élection présidentielle dans moins d’un mois, n’arrivent pas à s’entendre sur un plan de relance massif.
« Une histoire sans fin », résumait à l’AFP vendredi Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.
L’expert évoquait toutefois comme ferment à la hausse des indices vendredi de nouvelles rumeurs de presse sur la volonté de part et d’autre d’avancer vers une entente.
A peine remis de sa maladie du Covid-19, le président Donald Trump a soufflé le chaud et le froid toute la semaine sur un potentiel accord.
Egalement aux Etats-Unis, « même si l’on a encore une incertitude sur l’élection présidentielle, le marché commence à être orienté par les sondages qui donnent vainqueur Joe Biden », ajoutait-il.
La place parisienne a ainsi été aidée par la progression des indices à Wall Street, le Dow Jones prenant 0,49%, le Nasdaq 1,01% et le S&P 500 0,70% à la mi-séance.
En outre, les investisseurs ont pu apprécier que l’activité dans les services en Chine s’est inscrite en septembre à son plus haut niveau depuis trois mois.
Parmi les valeurs du jour vendredi, celles concernées par la décision du tribunal judiciaire de Paris d’ordonner vendredi en référé la « suspension de l’opération » d’acquisition par le géant de l’eau et des déchets Veolia (-0,92% à 18,75 euros) des actions de son concurrent Suez (-0,62% à 15,90 euros) détenues par l’énergéticien Engie (+0,08% à 12,14 euros) et de l’OPA à venir de Veolia sur Suez. Engie a annoncé qu’il allait faire appel.
Leurs titres ont brusquement chuté en fin de séance après cette annonce, avant de se reprendre juste avant la clôture.
L’opérateur boursier paneuropéen Euronext (-4,39% à 98,00 euros) va racheter la Bourse de Milan pour 4,33 milliards d’euros, un prix au-dessus de la fourchette des estimations, renforçant son statut de poids lourd du continent.
Crédit Agricole Assurances, filiale d’assurances du groupe bancaire mutualiste (-1,39% à 7,67 euros), a annoncé vendredi la prochaine acquisition de 25% de GNB Seguros, compagnie d’assurances non-vie portugaise, portant sa participation à 100% du capital de la société.