La Bourse de Paris a mieux fini la semaine qu’elle ne l’avait commencée, gagnant 0,71% vendredi, grâce aux résultats trimestriels robustes du secteur du luxe qui a fait l’actualité hebdomadaire de la cote.
L’indice phare CAC 40 a gagné 47,52 points à 6.733,69 points mais sur la semaine, la place parisienne a fait du surplace (+0,09%).
Ce regain d’appétit pour le risque repose sur « des indicateurs d’activités plutôt satisfaisants et des publications robustes d’entreprises de nature à rassurer, notamment sur la dynamique Asie », explique Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud, interrogé par l’AFP.
C’est le cas du secteur du luxe, exposé à cette zone géographique, qui a bien soutenu l’indice cette semaine.
Mais la saison des résultats doit se poursuivre la semaine prochaine et il y a encore beaucoup d’interrogations sur l’impact des contraintes d’approvisionnement sur les niveaux de production des entreprises du secteur industriel.
« On pourrait avoir certains décrochages au regard de certaines valorisations », prévient l’expert. D’autant plus que la période est délicate avec la persistance de l’inflation qui risque de peser sur les marges des entreprises et « le spectre d’une résurgence des cas de Covid-19 dans certains pays ».
L’Oréal bondit et entraîne le luxe
Après LVMH, Kering et Hermès, l’action du géant français des cosmétiques a grimpé de 5,08% à 388,05 euros après que le groupe a confirmé sa reprise au troisième trimestre, dépassant même ses niveaux pourtant élevés de 2019, avec des ventes en progression dans toutes les catégories.
Ses commentaires sur sa forte croissance en Chine ont contribué à galvaniser le secteur du luxe en général, dont LVMH (+1,15% à 667,30 euros) et Hermès (+2,26% à 1.358 euros).
Vivendi en forme
Le groupe de médias a enregistré au troisième trimestre un chiffre d’affaires en progression de 14,1% à 2,5 milliards d’euros, grâce notamment aux performances de ses filiales Canal+ et Havas. Le cours de l’action est monté de 1,15% à 11,45 euros.
Renault maintient ses objectifs
Le constructeur (+0,63% à 31,15 euros) a annoncé qu’il produirait quelque 500.000 véhicules de moins que prévu en 2021 faute de composants électroniques, mais compte protéger ses bénéfices en privilégiant certains modèles. Il a confirmé ses prévisions de marge opérationnelle sur l’année, à hauteur de 2,8% du chiffre d’affaires.