La Bourse de Paris termine en nette hausse de 1,74% à 4.678,74 points

La Bourse de Paris a terminé vendredi sur une note très positive (+1,74%) pour son avant dernière séance de l’année, confortée par les indices américains malgré un contexte politique qui reste toujours incertain.

L’indice CAC 40 a gagné 80,13 points pour terminer à 4.678,74 points, dans un volume d’échanges de 2,6 milliards d’euros. La veille, après deux jours et demi de fermeture, il avait reculé de 0,60%, une baisse qui s’ajoutait à celle de 1,45% lundi.

La cote parisienne a démarré du bon pied et a augmenté progressivement la cadence au fil de la matinée, jusqu’à prendre plus de 2%.

“La hausse a été très vigoureuse tout au long de la séance, il a fallu attendre 16H30 pour voir le marché repasser sous les 2%”, a observé auprès de l’AFP Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

Le marché, qui reste toujours empreint de volatilité, “a couru après les indices américains”, a-t-il encore noté, alors que Wall Street tentait de conserver les gains engrangés au cours des deux dernières séances.

Mais, pour cette fin d’année, “les incertitudes et les interrogations sont toujours bel et bien présentes”, ont noté pour leur part les analystes de Mirabaud Securities Genève, estimant que “les rebonds du début d’année 2019 seront accompagnés par une forte volatilité”.

Par ailleurs, “le duel qui s’annonce en raison du +shutdown+ et la fermeture de certaines administrations depuis six jours commencent à se faire sentir”, a ajouté M. Pichard.

La paralysie partielle des administrations fédérales américaines, qui a mis des centaines de milliers de fonctionnaires au chômage forcé, se poursuivait en effet vendredi, les négociations entre démocrates et républicains n’ayant pas abouti la veille.

Parmi les indicateurs, la hausse des prix à la consommation en Allemagne a nettement décéléré en décembre, à 1,7% sur un an, selon des chiffres provisoires publiés par l’office fédéral des statistiques Destatis.

Aux Etats-Unis, les stocks de pétrole brut se sont stabilisés cette semaine alors que les analystes attendaient une forte baisse, selon les chiffres de l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA).

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