« La vie économique doit reprendre impérativement et rapidement, avec des aménagements, avec de la bonne volonté », a affirmé Edouard Philippe lundi devant le Sénat en présentant sa stratégie de déconfinement.
Le Premier ministre a aussi mis en avant la nécessité de « continuer à accompagner les entreprises en difficulté », avec notamment un dispositif d’activité partielle qui « restera en vigueur jusqu’au 1er juin », puis sera adapté « progressivement » et une prolongation du fonds de solidarité « jusqu’à la fin du mois de mai ».
Ce fonds « sera même renforcé pour les TPE qui ont fait l’objet de mesures de fermeture administrative », a ajouté Edouard Philippe, confirmant des annonces de Bercy dans la matinée. « Tous les commerces qui ont été fermés » auront accès au « deuxième étage de ce fonds qui donne droit à une subvention pouvant aller jusqu’à 5.000 euros », a-t-il précisé, et ce « y compris s’ils n’ont pas de salariés, ce qui est souvent le cas pour un coiffeur, un fleuriste ou un libraire ».
« Les reports de charges fiscales et sociales resteront autorisés jusqu’à fin mai », a encore ajouté le Premier ministre, indiquant que le gouvernement était prêt à « convertir ces reports en exonérations définitives de charges, non seulement pour les entreprises du secteur de la restauration et du tourisme, mais aussi pour toutes les TPE ayant fait l’objet de mesures de fermeture ».
« Ce sont des mesures exceptionnelles qui témoignent de notre détermination à soutenir toutes nos entreprises pour qu’elles puissent repartir le plus vite et le mieux possible », a-t-il souligné.