Le cas échéant, ceci pourrait faire de l‘Algérie un pays très convoité alors que ce groupe de métaux aux propriétés électromagnétiques uniques, également appelé Lanthanide, constitue une matière indispensable au processus de fabrication de nombreuses technologies de pointe. Il est en effet à la base de l’industrie des hautes technologies, en passant de la fabrication des écrans de smartphones aux systèmes de guidage des missiles.
Selon le consultant en Ntic, ces réserves “qui se trouvent du côté de l’est et du sud-ouest” du pays, représentent l’équivalent de 2 400 milliards de dollars. Des données qu’il affirme détenir via le biais de certains chercheurs”. Il a par ailleurs indiqué que ces recherches dans le sous-sol algérien remontaient aux années 1970 et que les travaux s’étaient effectués en collaboration avec la Chine.
En ce qui concerne le volume des “terres rares”, Farid Benyahia précise que ces réserves classaient l’Algérie en troisième position derrière la Chine et l’Afrique du Sud. Mais à son grand dépit, il estime que le gouvernement algérien ne semble pas se préoccuper de la véritable manne qui se trouve sous ses pieds, alors que le pays se doit de retrouver une autre source de revenus que le pétrole et de diversifier son économie.
En janvier 2014, le président de l’Agence nationale du patrimoine minier (ANPM) indiquait pour sa part que l’Algérie disposerait de terres rares. «Nous avons des indices» de la présence de ces métaux, notamment dans le sud du pays » avait-il alors indiqué. Précisant qu’il s’agissait d’un potentiel en scandium, yttrium ou cérium notamment, qu’il s’agissait toutefois de bien évaluer et de bien valoriser à terme.
De nouveaux sites de substances minérales métalliques, à visée industrielle, pourraient être mis en évidence et valorisés à la faveur de cette nouvelle loi minière précisait alors le quotidien Le Soir d’Algérie. Ce dernier ajoutait toutefois que le développement de ces substances classées comme des métaux stratégiques nécessitait également une bonne gestion des risques environnementaux, liés à l’industrie d’extraction et de raffinage des terres rares, une intégration réfléchie dans l’économie nationale et par-delà mondiale ».
Sources : Liberté-Algérie, Le Soir d’Algérie
Elisabeth Studer – 14 juillet 2015 – www.leblogfinance.com
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