L’instauration du contrôle technique obligatoire pour les deux-roues motorisés, thermiques ou électriques, soulève des interrogations quant à son application pratique et sa portée juridique. Bien que principalement visuel, ce contrôle suscite des questionnements chez les motards avertis, remettant en cause son bien-fondé dans certaines situations techniques particulières.
Un cas singulier mérite une attention particulière : celui du “wheeling”, cette prouesse technique consistant à conduire uniquement sur la roue arrière. Les adeptes de cette discipline pourraient arguer qu’en n’ayant qu’une roue au sol, leur véhicule ne relève plus de la catégorie des “deux-roues” et serait ainsi exempté du contrôle technique obligatoire. Une logique audacieuse, certes, mais techniquement recevable au moment précis où le motard évolue sur une seule roue.
Cette argumentation soulève néanmoins des interrogations juridiques quant à son applicabilité dans la durée. La Fédération Française des Motards en Colère (FFMC) poursuit son combat contre l’instauration du contrôle technique, invitant les motards à se mobiliser lors des manifestations organisées.
Parallèlement, certaines compagnies d’assurance ont d’ores et déjà garanti le maintien des droits des assurés en cas d’accident, même en l’absence de contrôle technique effectué. Une décision rassurante pour les motards, mais qui ne les dispense pas de leur responsabilité individuelle en matière de sécurité.
Les professionnels recommandent vivement aux propriétaires de deux-roues de procéder eux-mêmes à des vérifications régulières, notamment de la pression des pneus, et de confier leur véhicule à un concessionnaire agréé pour un entretien approfondi. Une démarche essentielle pour préserver leur sécurité et celle des autres usagers de la route.
Bonne idée.