Mettant fin à une année difficile marquée par une inflation galopante, le resserrement de la politique monétaire des grandes banques centrales et le conflit en Ukraine. Sur l’ensemble de l’année, le CAC 40 a enregistré une perte de 9,5%, sa pire performance depuis 2018. Malgré cette baisse, la Bourse de Paris a mieux résisté que ses homologues de Wall Street et de Francfort, qui ont respectivement enregistré des pertes de 19% et 12%.
Le début de séance dans le rouge de Wall Street a pesé sur la tendance à la Bourse de Paris, accentuant nettement les pertes du CAC 40. Toutes les valeurs de l’indice ont terminé en territoire négatif, avec les plus fortes baisses enregistrées par Michelin (-3%), Hermès (-2,7%) et LVMH (-2,4%).
Malgré cette baisse, la Bourse de Londres a réussi à afficher une hausse de 0,91% grâce au soutien de groupes de défense comme BAE Systems, qui ont été propulsés par le conflit en Ukraine et par la présence de nombreux groupes spécialisés dans les matières premières, comme les valeurs minières et pétrolières (Rio Tinto, BP, Antofagasta, Glencore).
Les nerfs des investisseurs ont été mis à rude épreuve cette année, après deux années marquées par la pandémie mondiale et ses conséquences sur les marchés financiers. La hausse de l’inflation et le resserrement de la politique monétaire ont ajouté à l’incertitude, tandis que le conflit en Ukraine a suscité des inquiétudes quant à l’impact sur l’économie mondiale.
Malgré ces défis, il est important de garder à l’esprit que les fluctuations à court terme des marchés financiers sont normales et que l’investissement à long terme reste une stratégie solide pour la plupart des investisseurs. En diversifiant adéquatement son portefeuille et en restant discipliné dans son approche de l’investissement, il est possible de naviguer avec succès dans les hauts et les bas des marchés financiers.