Les inquiétudes des investisseurs face à la conjoncture économique mondiale et les turbulences de la crise de la dette qui sévit en zone euro ne sont pas de nature à encourager la demande.
Parallèlement, des perspectives de production meilleures qu’attendues auront laissé entrevoir une offre pléthorique.
Selon les experts de la revue spécialisée Public Ledger, les observateurs envisagent désormais que les dommages infligés aux plantations en Colombie (troisième exportateur mondial) par des pluies torrentielles ne soient pas aussi importantes que ce qu’ils redoutaient.
Vendredi, l’Organisation internationale du café (ICO) a fortement revu à la hausse ses prévisions concernant la récolte de l’Indonésie (troisième plus gros producteur de la planète), chiffrant cette dernière à 8,75 millions de sacs pour la période 2011-12, contre une estimation initiale de 6,67 millions.
A noter également que le renchérissement du dollar face à l’euro aura rendu moins attractifs les achats de matières premières libellés en dollars pour les investisseurs munis d’autres devises.
Au final, sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait 1924 dollars vendredi en milieu d’après midi contre 2032 dollars le vendredi précédent à la pause méridienne.
Parallèlement, sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d’arabica pour livraison en mars cotait 229,75 cents contre 236,75 cents vendredi dernier.