Le prix du baril de « light sweet crude » (WTI) aura ainsi perdu 88 cents durant la journée, s’échangeant à 47,34 dollars sur le contrat pour livraison en avril sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), dont c’était le dernier jour comme cours de référence.
Le prix du baril peine à redresser la barre depuis début mars, date à laquelle il avait chuté de près de 10%, plombé par des craintes persistantes quant à une offre excessive, les réserves américaines de brut atteignant parallèlement un niveau sans précédent.
Certes, comme à l’accoutumée, des mouvements techniques liés à l’expiration du contrat actuel de référence sur le WTI ont pu être également observés.
Si certains analystes montrent un brin d’optimisme, tablant sur un nouveau recul des importations,
la majorité d’entre eux tablent sur une hausse de 2,6 millions de barils de brut, selon le consensus établi par l’agence Bloomberg.
Les investisseurs attendent également fébrilement des informations sur l’éventuel maintien d’une progression régulière outre Atlantique. L’annonce vendredi d’une nouvelle hausse hebdomadaire des puits en activité n’est pas faite pour les rassurer. Leurs inquiétudes à ce sujet sont tellement fortes qu’elles font de l’ombre aux perspectives d’une baisse de production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires.
Sources : AFP, Bloomberg
Elisabeth Studer – 21 mars 2017 – www.leblogfinance.com
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