À l’approche des mois de mai et juin, période traditionnelle de déclaration des revenus, le contribuable français se voit offrir une opportunité précoce de prévoir le montant de ses impôts pour l’année 2023. Le simulateur mis en ligne en janvier par la Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) s’avère être l’outil incontournable pour cette anticipation financière.
Cet outil, disponible en deux versions, propose une approche simplifiée pour déclarer salaires, pensions, retraites, biens immobiliers, droits sociaux et titres assimilés. La version complète, quant à elle, offre la possibilité de déclarer divers types de revenus, incluant ceux issus d’activités commerciales, libérales, agricoles, les revenus des associés et gérants, les investissements dans les DOM-COM et les déficits globaux.
Outre l’estimation du montant annuel des impôts, le simulateur permet également de calculer le Taux Marginal d’Imposition (TMI) propre à chaque contribuable, représentant le taux d’imposition appliqué à la tranche la plus élevée de ses revenus.
Une caractéristique supplémentaire du simulateur est sa capacité à indiquer le taux de prélèvement à la source correspondant une fois la mise à jour de septembre effectuée. Pour ceux dont les revenus ont chuté significativement en 2024, une modulation à la baisse du prélèvement à la source peut être sollicitée.
Le calendrier fiscal dévoilé par le fisc précise les dates limites de déclaration des revenus de 2023. Pour les départements du 01 (Ain) au 19 (Corrèze), la date butoir est fixée au 23 mai 2024, incluant les contribuables résidant à l’étranger. Les départements du 20 (Corse-du-Sud) au 54 (Meurthe-et-Moselle) ont jusqu’au 30 mai pour remplir leur déclaration, tandis que la dernière vague, du département 55 (Meuse) au 976 (Mayotte), doit se conformer à la date limite du 6 juin.
En ce qui concerne les taux applicables selon le nouveau barème 2024, les revenus jusqu’à 11 294 euros sont exonérés d’impôts. Au-delà de cette tranche, le taux augmente progressivement : de 11 295 à 28 797 euros, le taux est de 11%, entre 28 798 et 82 341 euros, il atteint 30%, de 82 342 à 177 106 euros, il se situe à 41%, et au-delà de 177 106 euros, il culmine à 45%.
Anticipez dès maintenant votre contribution financière en utilisant le simulateur du fisc pour une gestion éclairée de vos obligations fiscales en 2024.