Rosthom Fadli disposait comme feuille de route une révision profonde la Loi sur la monnaie et le crédit (LMC) datant de 1990. Mais, vingt mois après, comme le constate la presse algérienne, aucun projet n’a encore été déposé. Abdelmadjid Tebboune avait également demandé au gouverneur de travailler à l’ouverture de banques algériennes en Europe et en Afrique pour favoriser les transferts de fonds des expatriés et dynamiser les échanges commerciaux entre ces pays et l’Algérie.
La présidence algérienne n’a fait aucun commentaire sur les raisons de son départ, se contentant de l’annoncer par un communiqué. Ce texte précise que Rosthom Fadli est remplacé par Salah Eddine Taleb, jusqu’alors secrétaire général du Conseil de la monnaie et du crédit (CMC).
Selon ses statuts, la Banque d’Algérie, banque centrale, “a pour mission de veiller à la stabilité des prix en tant qu’objectif de la politique monétaire. Elle est chargé de régler la circulation monétaire, de diriger et de contrôler, par tous les moyens appropriés, la distribution du crédit, de réguler la liquidité, de veiller à la bonne gestion des engagements financiers à l’égard de l’étranger, de réguler le marché des changes et de s’assurer de la sécurité et de la solidité du système bancaire”.