Les indices boursiers constitués de façon aléatoire, “ce qui revient à évaluer les capacités d’un chimpanzé en matière d’investissement”, sont plus performants que les indices pondérés par capitalisation boursière, selon la Cass Business School de Londres lundi 15 avril.
“Nous avons réalisé une simulation informatique consistant à sélectionner et à pondérer aléatoirement un échantillon de 1.000 actions, ce qui revient à évaluer les capacités d’un chimpanzé en matière d’investissement sur le marché”, explique le professeur Andrew Clare, co-auteur de l’étude, cité dans un communiqué.
L’étude, basée sur des données collectées tous les mois aux Etats-Unis de 1968 à 2011, a répété cette procédure aléatoire 10 millions de fois pour chacune des 43 années étudiées, précise le chercheur.
En conclusion, “la quasi-totalité des 10 millions de chimpanzés-gestionnaires de fonds ont réalisé de meilleures performances que les indices pondérés par capitalisation”, poursuit le communiqué, citant M. Clare.
L’étude, publiée sous forme de deux articles par le cabinet Cass Consulting de la Cass Business School, qui fait partie de la City University de Londres, portait sur les méthodes alternatives de construction d’indices boursiers, précise le communiqué.
(Avec AFP)
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