Vous êtes plus d’un particulier sur trois à subir un découvert bancaire chaque année, un sur dix chaque mois. Quelles solutions utilisez-vous pour repasser dans le vert avant d’accumuler les frais d’incidents ?
37% des Français sont à découvert au moins une fois par an, 11% le sont même chaque fin de mois : c’est un des enseignements du baromètre du pouvoir d’achat publié, comme chaque année, par Cofidis (1), qui note « une vraie tendance à la baisse depuis 2016 ». En repli également, le montant moyen de ce passage dans le rouge : 316 euros en 2021, contre 375 euros en 2020, et jusqu’à 394 euros en 2017.
Quoi qu’il en soit, le découvert bancaire, même statistiquement en baisse, fait toujours de gros dégâts. Les politiques tarifaires des banques, en matière de frais d’incidents de paiement, n’ont, elles, pas changé : le moindre dérapage entraîne toujours une cascade de frais (commissions d’intervention, frais de rejet de prélèvements ou de chèque, etc.) qui, généralement, aggravent encore la situation.
Comment éviter d’en arriver là ? Comment rester dans le vert en cas de dépense imprévue ou de fin de mois difficile ? La première solution, adoptée par 58% des sondés, est de mobiliser une partie de son épargne personnelle. La seconde : modérer sa consommation en renonçant à un achat « coup de cœur » (43%) et en changeant ses habitudes de dépense (28%). À condition de rester dans les montants autorisés par votre banque, vous pouvez, comme 19% des sondés, avoir recours temporairement au découvert. 11% vont chercher de l’aide auprès de leurs entourages. Enfin, 5% seulement sont contraints de contracter un crédit conso pour boucher le trou. C’est tant mieux : il s’agit clairement de la solution la plus risquée.