Malgré les sanctions internationales et les embargos pétroliers imposés par le G7 et l’Union européenne, l’économie russe prospère grâce à ses exportations de pétrole, mettant en lumière les implications imprévues de ces mesures restrictives.
Selon la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, le PIB de la Russie devrait augmenter de 1,5 % en 2023. De plus, les revenus issus des exportations pétrolières ont atteint leur plus haut niveau depuis juillet 2022. Ces chiffres démontrent que malgré les sanctions internationales, la Russie a réussi à contourner les obstacles et à prospérer économiquement. Le pays a trouvé un allié improbable en Inde, qui, en raison de son statut de non-membre de l’OTAN et de l’absence de sanctions, continue d’acheter du pétrole russe au prix du marché. Cette situation a permis à la Russie d’augmenter ses revenus pétroliers de manière significative.
Le plafonnement des prix du pétrole russe, imposé par le G7, a considérablement affecté les revenus du pays, réduisant ainsi sa capacité à financer sa guerre en Ukraine. Les États-Unis ont récemment imposé des sanctions contre deux navires transportant du pétrole russe à des tarifs plus élevés que le plafond fixé par les sanctions, démontrant ainsi l’engagement continu à restreindre les ressources de la Russie.
Cependant, la hausse des prix mondiaux du pétrole a permis à la Russie de compenser ses pertes dues aux sanctions. Cette hausse est principalement due à la décision de l’OPEP de réduire la production de brut, mais la Russie, en tant que non-membre de l’OPEP, a augmenté sa production. Cela a permis à la Russie de profiter des prix plus élevés du pétrole. En conséquence, le pays envisage d’augmenter de manière significative ses dépenses militaires, ce qui représenterait environ 30 % de ses dépenses fédérales totales en 2024.
