« En 2023, les montants de travaux soutenus via MaPrimeRénov’ vont augmenter, afin de prendre en compte l’inflation et de favoriser les rénovations globales », a déclaré le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu dans un communiqué.
Mise en place en 2020 et pilotée par l’Agence nationale de l’habitat (Anah), MaPrimeRénov’, dotée d’un budget de 2,5 milliards d’euros en 2023, vise à aider les Français, quels que soient leur revenus, à rénover leur logement pour réduire leur consommation d’énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre. « Ces moyens renforcés permettront de soutenir en priorité les rénovations les plus performantes et d’accentuer le soutien aux ménages modestes » à partir du 1er février 2023, peut-on également lire dans le document.
En ce qui concerne le dispositif MaPrimeRénov’ copropriétés, qui permet de financer les travaux de rénovation énergétique sur les parties communes des copropriétés, celle-ci verra ses plafonds relevés « de 15.000 à 25.000 euros ».
Du côté de MaPrimeRénov sérénité, qui concerne les travaux de rénovations permettant un gain énergétique d’au moins 35%, les plafonds « seront revalorisés de 30.000 EUR à 35.000 EUR pour mieux accompagner les ménages les plus modestes dans leurs projets de rénovation globale ».
Autre évolution, à partir du 1er janvier, « MaPrimeRénov’ ne permettra plus de subventionner l’achat de chaudières à gaz, y compris celles à très haute performance énergétique », a souligné le gouvernement « conformément à l’orientation de réduire progressivement notre dépendance aux énergies fossiles ».
Selon un rapport de France Stratégie publié mardi, les ménages modestes sont les principaux bénéficiaires de MaPrimeRénov’ puisqu’ils représentent 68% des demandes validées en 2021. Sur les 640 000 dossiers traités l’année dernière, 83% étaient des rénovations qui ne concernent qu’un geste (changement de chaudière, isolation…).