NEW YORK, 5 août (Reuters) – La Bourse de New York a fini en hausse mercredi, portée par les résultats inattendus de Disney et les espoirs d’un accord à Washington sur un plan de soutien à l’économie américaine face à la pandémie de coronavirus.
Le géant du divertissement a surpris son monde en publiant mardi soir après la clôture des résultats inattendus pour le deuxième trimestre.
A la cloche, mercredi, l’indice Dow Jones gagne 1,39%, ou 373,05 points, à 27.201,52.
Le S&P-500, plus large, prend 21,37 points, soit 0,65%, à 3.327,88, et échoue à moins de 2% de son record de clôture, inscrit le 19 février dernier.
Le Nasdaq Composite avance de son côté de 58,35 points (0,53%) à 10.999,51 points. A un peu plus d’une heure de la clôture, il a brièvement franchi pour la première fois la barre des 11.000 points avant de se replier très légèrement.
L’action Disney finit elle en progression de 8,86%.
Plus généralement, les résultats financiers des entreprises américaines ont été moins mauvais qu’anticipés, soutenant la cote.
A ce stade de la “saison des résultats”, 384 sociétés cotées au S&P ont publié leurs résultats, supérieurs en moyenne de 23,5% aux anticipations des analystes selon les données Refinitiv: un tel écart est inédit depuis 1994.
Les investisseurs tablent aussi sur une issue positive des discussions en cours à Washington entre républicains et démocrates sur un plan de soutien à l’économie.
Les données macroéconomiques du jour ont été contrastées, avec une croissance des services à un rythme sans précédent depuis 16 mois mais un fort ralentissement de l’emploi privé.
Sur les marchés des changes, le dollar a souffert.
L'”indice dollar”, qui mesure les fluctuations de la devise américaine face à un panier de six autres devises internationales, perd 0,52%. L’euro gagne 0,47% face au billet vert, à 1,186 dollar environ.
Les marchés pétroliers ont fini en hausse, profitant d’un net recul des stocks de brut aux Etats-Unis et de la baisse du dollar pour renouer avec des niveaux jamais atteints depuis le début du mois de mars, quand la pandémie n’avait pas encore mis à l’arrêt une large part des économies de la planète.
Le baril de Brent de mer du Nord a fini à 45,17 dollars, en hausse de 1,67%, tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) gagne 1,18% à $ 42,19 le baril.
L’or, valeur refuge par excellence, profite également de la faiblesse du dollar et a franchi pour la première fois les 2.000 dollars l’once.