NEW YORK, 4 février (Reuters) – La Bourse de New York a fini en hausse prononcée jeudi, quasiment à ses plus hauts du jour, les résultats d’entreprise, les indicateurs économiques et la perspective d’une adoption rapide d’un plan massif de soutien à l’économie américaine nourrissant l’optimisme des investisseurs.
L’indice Dow Jones a gagné 332,26 points (1,08%) à 31.055,86.
Le S&P-500, plus large, a pris 41,55 points, soit lui aussi 1,08%, à 3.871,72.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 167,2 points (1,23%) à 13.777,74 points.
Le Dow et le S&P enregistrent ainsi une quatrième séance consécutive de hausse tandis que le Nasdaq affiche un record de clôture.
Le Sénat américain, où les démocrates disposent d’une courte majorité, doit se prononcer jeudi sur une procédure qui lui permettrait d’approuver à la majorité simple le plan de relance de 1.900 milliards de dollars voulu par le président Joe Biden.
Au niveau des indicateurs, les nouvelles demandes d’allocations chômage ont diminué plus qu’attendu aux Etats-Unis la semaine dernière, à 779.000 après 812.000 la semaine précédente.
“Il y a de bonnes nouvelles sur les vaccins, les indicateurs économiques sont un peu meilleurs que prévu, les résultats d’entreprises sont globalement bons et le plan de relance est encore en discussions, tout cela est bon pour Wall Street”, déclare Paul Nolte, gérant de portefeuilles chez Kingsview Asset Management à Chicago.
Aux valeurs, eBay et PayPal ont gagné respectivement 5,31% et 7,36% après l’annonce de bénéfices trimestriels meilleurs que prévu, soutenus par l’essor du commerce en ligne sur fond d’épidémie de COVID-19.
Merck a en revanche cédé 1,67% après la publication de ses résultats et l’annonce du prochain départ de son directeur général.
Après la frénésie spéculative entre investisseurs particuliers et vendeurs à découvert, la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, va rencontrer les principaux régulateurs financiers pour discuter de la flambée de la volatilité provoquée par le phénomène avant de prendre d’éventuelles mesures.
Valeur emblématique de cette bataille, GameStop a poursuivi sa redescente aussi vertigineuse que son envolée de fin janvier en chutant de 42%. A 53,5 dollars, le titre reste encore nettement au-dessus de son niveau de début d’année, aux alentours de 19 dollars. Il s’est élevé jusqu’à 482,95 dollars le 28 janvier.
(version française Camille Raynaud, édité par Bertrand Boucey)