par Chuck Mikolajczak
NEW YORK, 8 avril (Reuters) – La Bourse de New York a fini en hausse jeudi, le S&P-500 atteignant un record alors que les rendements obligataires ont marqué un repli sous l’effet de données plus négatives qu’attendu sur l’emploi, contribuant aux gains des grandes valeurs technologiques et autres titres à croissance.
L’indice Dow Jones a gagné 0,17%, ou 57,31 points, à 33.503,57 points.
Le S&P-500, plus large, a pris 17,22 points, soit 0,42%, à 4.097,17 points.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 140,47 points (+1,03%) à 13.829,31 points.
Pour une deuxième semaine consécutive, le nombre d’inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté aux Etats-Unis, allant à l’encontre d’une récente enquête.
Le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a indiqué mercredi que la banque centrale américaine n’était pas près de réduire son soutien à l’économie, notant qu’une possible hausse des prix cette année serait vraisemblablement temporaire.
Les données sur l’emploi ont contribué au reflux pour une deuxième journée consécutive des rendements du Trésor américain à dix ans, qui ont reculé jusqu’à 1,628%, s’éloignant davantage de leur pic en quatorze mois de 1,776% atteint en mars.
“Les deux marchés ont reçu la même communication et la même information, mais le marché des rendements pense que quand l’inflation deviendra un peu trop importante, la Fed apportera certains changements”, a déclaré Mike Zigmont, directeur de la recherche et du trading chez Harvest Volatility Management, à New York.
“Et le marché des actions pense que lorsque cela sera le cas, la Fed n’effectuera aucun changement”, a-t-il poursuivi.
Avec la baisse des rendements obligataires, le secteur de la technologie a enregistré les principaux gains de la séance, les grandes valeurs comme Apple, Microsoft et Amazon ayant porté le S&P-500 à un niveau record.
Cette tendance a aussi contribué à la progression du Nasdaq, qui s’est établi à un plus haut de sept semaines, à 2% de son record de clôture du 12 février.
Tesla a été porté par l’annonce cette semaine par le président américain Joe Biden d’une proposition à hauteur de 174 milliards de dollars pour dynamiser le secteur de l’automobile électrique.
(version française Jean Terzian)