Il devient de plus en plus difficile pour les banques centrales de faire baisser l’inflation sans provoquer des récessions en raison de l’envolée des prix de l’énergie et des produits alimentaires provoquée par la guerre en Ukraine, de la stratégie “zéro COVID” chinoise et de la nécessité de réorganiser des chaînes d’approvisionnement pour les rendre plus résistantes, a-t-elle déclaré à Reuters en marge de la réunion des ministres des Finances et banquiers centraux du G7 en Allemagne.
“Je crois que nous devons commencer à nous familiariser avec le fait que cela pourrait ne pas être le dernier choc”, a-t-elle ajouté en expliquant qu’elle avait cessé de considérer l’inflation comme “transitoire” après le début de la vague Omicron de la pandémie de COVID-19 à la fin de l’an dernier.