Cette année, la prime de Noël, destinée à alléger les charges liées aux dépenses de fin d’année, sera versée à environ 2,3 millions de français. Traditionnellement octroyée aux foyers les plus modestes bénéficiant du Revenu de solidarité active (RSA) ou d’autres allocations spécifiques, une mesure exceptionnelle élargira son champ d’application aux familles monoparentales.
Cette initiative, portée par des députés socialistes et intégrée dans le projet de loi de finances, s’inscrit parmi une série d’amendements redirigeant 377 millions d’euros de crédits vers des secteurs jugés prioritaires par les parlementaires. Parmi eux, la prime de Noël, d’un montant total de 70 millions d’euros, inclura une majoration spécifique en faveur des familles monoparentales les plus précaires.
L’amendement, défendu par le député socialiste Philippe Brun, prévoit une majoration de 35% de la prime de Noël pour ces familles. Selon le ministère de l’Économie, environ 660 000 familles monoparentales seront concernées par cette mesure. Ainsi, les bénéficiaires du RSA, appartenant à cette catégorie, recevront automatiquement une prime de Noël d’au moins 308,72 euros. Cette aide augmentera à 370,45 euros pour une famille monoparentale avec deux enfants, à 452,78 euros avec trois enfants, et à 535,10 euros avec quatre enfants.
La procédure de versement sera simplifiée, les bénéficiaires recevant automatiquement l’aide sur leur compte, géré par la caisse d’allocations familiales (CAF), la Mutualité sociale agricole (MSA) et Pôle emploi. Cette initiative vise à apporter un soutien financier significatif aux familles monoparentales confrontées à des difficultés, soulignant l’engagement en faveur de la solidarité et du bien-être social.