Jusqu’au 31 octobre, tout salarié peut décider de renoncer à sa rémunération au titre d’une ou plusieurs journées de travail ou à des jours de repos qui sont convertis en chèques-vacances à destination des personnels mobilisés dans le cadre de la lutte contre l’épidémie du coronavirus.
Après les applaudissements aux fenêtres pendant le confinement, il est désormais possible de témoigner sa gratitude aux personnels soignants en renonçant à sa rémunération pour une ou plusieurs journées de travail. Le salarié peut aussi renoncer à des jours de repos acquis et non pris, qu’ils aient été placés ou non sur un compte épargne-temps. Ces jours sont alors transformés en une somme d’argent. C’est alors votre employeur qui versera en net l’équivalent de la rémunération offerte à l’agence nationale des chèques-vacances (ANCV) qui ouvrira un compte dédié à cet effet. Toute personne physique ou morale pourra également l’abonder via des dons bien qu’ils n’ouvrent droit à aucune réduction d’impôt.
Chèques vacances : comment ça marche ?
L’ANVC sera ensuite chargée de répartir ensuite les sommes sous forme de chèques vacances entre les établissements de santé, médico-sociaux et d’aide et d’accompagnement à domicile, en tenant compte de leurs effectifs. Ces établissements à leur tour les remettront à leurs personnels, y compris vacataires et stagiaires, ayant travaillé entre le 12 mars 2020 et le 10 mai 2020 et dont la rémunération n’excède pas 3 657 euros net par mois. L’acquisition de chèques vacances par ces personnels soignants est exonérée de l’impôt sur le revenu. Les dons qui n’auront pas été redistribués en chèques-vacances au 31 décembre 2020 seront reversés au Trésor public.
Donner un jour de congé n’était jusqu’ici possible qu’envers un collègue ayant en charge un enfant gravement malade ou handicapé.