, selon la ministre déléguée chargée du Tourisme Olivia Grégoire.
Cet été “35 millions de Français sont partis en vacances”, soit sept Français sur dix, contre six Français sur dix l’an passé, a déclaré lundi la ministre lors d’une conférence de presse.
“Les très bons résultats de l’été sont d’autant plus marquants que les conditions n’ont pas toujours été simples”, a souligné Olivia Grégoire, rappelant la canicule, les incendies, l’inflation ou encore le manque de main d’oeuvre dans l’hôtellerie-restauration.
Preuve de ce succès estival, les dépenses des cartes bleues des Français sont en hausse de 10% par rapport à 2019 dans les hôtels et restaurants.
La SNCF a vendu 23 millions de billets en juillet/août soit 10% de plus qu’avant la pandémie. Les parcs de loisirs affichent pour leur part un chiffre d’affaire en hausse de 18% au mois juillet.
Les hôtels ont augmenté leur recette moyenne par chambre (RevPar) de 22,2% par rapport à 2019 et même de plus de 30% pour les régions Ile-de-France et PACA, portées par les clients américains et du Golfe, amateurs d’hôtels cinq étoiles.
Les campings ne sont pas en reste avec une augmentation des nuitées de 5 à 7% par rapport à 2019, notamment grâce au retour des touristes des Pays-Bas, de Belgique et d’Allemagne mais aussi des Britanniques.
Selon Atout France, 25 millions de visiteurs étrangers sont venus en France en juillet/août, ce qui représente 15 milliards d’euros de recettes.
Quant à l’inquiétude de certains acteurs du tourisme sur le remboursement de leur prêt garanti par l’Etat (PGE) contracté pendant la pandémie, la ministre a rappelé qu’il était toujours possible de “se rapprocher de la médiation du crédit”.
“Sur l’ensemble du secteur du tourisme près de 120.000 entreprises ont souscrit un PGE pour un montant global d’un peu plus de 12 milliards d’euros”, a-t-elle indiqué.
“Au 30 juin, 10% des PGE étaient remboursés en intégralité dans le secteur touristique”, a-t-elle ajouté, rappelant que les entreprises ont jusqu’en 2026 pour les rembourser.
Olivia Grégoire a rappelé que le tourisme représente “une locomotive de notre économie”, “plus de 8% du PIB” et “deux millions d’emplois directs et indirects”. “Nous avons l’intention de rester la première destination mondiale”, a-t-elle ajouté.