Une nouvelle étude affirme que les satellites du réseau Starlink déployé par SpaceX gênent les scientifiques. En cause, les radiations de leurs composants, qui les feraient empiéter sur les bandes de fréquences attribuées aux radiotélescopes des scientifiques.
Starlink, c’est Internet n’importe où sur terre à 200 dollars par mois. Pour réussir ce pari, SpaceX a déployé des milliers de satellites dans l’orbite de la Terre. En décembre, l’entreprise d’Elon Musk annonçait que ce serait bientôt 7 500 satellites Starlink en plus qui voleraient au-dessus de nos têtes. Ceux qui observent le ciel la nuit s’en rendent bien compte, les satellites sont nombreux.
Trop nombreux, puisque les astrophysiciens et autres scientifiques qui étudient les profondeurs de l’espace s’inquiètent de la prolifération des satellites. En effet, ces derniers empiètent sur leur capacité à étudier le cosmos, comme le prouve une nouvelle étude, qui montre plus particulièrement que le réseau de satellites Starlink déployé par SpaceX est coupable.
Les satellites Starlink sont trop nombreux
Publiée dans la revue Astronomy & Astrophysics, cette étude montre comment des scientifiques ont utilisé un puissant télescope aux Pays-Bas pour observer 68 des satellites de SpaceX. Selon leurs observations, les radiations émises par les composant des satellites les fait empiéter hors de leur bande de fréquences attribuée, ce qui peut perturber le travail des radiotélescopes.
Federico Di Vruno, codirecteur du Centre pour la protection du ciel sombre et silencieux de l’Union astronomique internationale (CPS) et l’un des auteurs de l’étude, estime que cette découverte est d’autant plus importante que le nombre de satellites en orbite dans le ciel augmente fortement. L’astrophysicien Robin Cook abonde dans son sens, affirmant que l’activité accrue des satellites a été un obstacle à son travail.
En conclusion de cette étude, les auteurs expliquent qu’ils craignent que la réglementation ne suive pas l’augmentation de l’activité dans l’espace. Actuellement, les accords internationaux sont encore trop rares en la matière, et selon les scientifiques, c’est un Far West où les acteurs font n’importe quoi.
SpaceX n’est pas le seul coupable d’interférences dans le ciel
Il ne s’agit donc pas spécifiquement des satellites Starlink que l’étude remet en cause, mais bien de tous les satellites. Il faut cependant noter que le grand nombre de satellite mis en orbite pour le service Starlink est suffisamment important pour qu’il ait un impact global. Pourtant, SpaceX travaille à rendre ses satellites les moins dérangeants possibles pour l’étude de l’espace.
Néanmoins, il serait probablement plus judicieux de travailler à d’autres solutions pour proposer internet partout sur la planète que de lancer des flopées de satellites Starlink, que SpaceX doit parfois détruire pour être constamment remplacés.
[…] servent les besoins de SpaceX, notamment le déploiement de sa constellation de satellites Starlink, cette performance demeure remarquable. La société a déjà effectué plus de lancements en neuf […]
Bien que l’innovation technologique soit essentiel, il est cruciale de considérer les implications financières des entreprises comme SpaceX et leur impact sur la recherche scientifique. Starlink, par exemple, monopolise l’espace et empeche les scientifique d’étudier notre environnement, ce qui pourrait à long terme freiner des avancées importante. En plus, ce serait bien que les médias arrêtent de presenter Elon Musk comme un génie visionnaire alors qu’il fait juste acheter des entreprises sans vraiment inventer quoi que ce soit. On doit garder un regard critique sur ceux qui façonnent notre futur