Le relevé hebdomadaire sur l’état des cultures arrêté au 14 avril indique en effet que la qualité du blé d’hiver n’est jugée de « bonne à excellente » que pour 36% des cas, d’après les statistiques établies dans les 18 Etats plantés en blé d’hiver de qualité Hard Red Winter.
Si certes le taux demeure inchangé par rapport à la semaine dernière, il est très inférieur à celui de l’an passé à la même période, où il atteignait 64%.
Les pousses d’hiver ont en effet été exposées à des températures glaciales, bien au-dessous de zéro, dans les grandes régions productrices au Texas, en Oklahoma et au Kansas.
La levée des semis n’est estimée quant à elle qu’à 4%, bien en deçà des 28% observés en 2012 et des 12% enregistré sur la moyenne mesurée entre 2008 et 2012.
Les experts US notent également un retard dans l’avancée des semis de maïs. Lesquels sont effectués à hauteur de 2%. A comparer au pourcentage de 16% enregistré en 2012 à la même date et de 7% entre 2008 et 2012.
En Louisiane et aux Grands lacs du Nord, des précipitations ont en effet retardé la plantation de maïs, accentuant les inquiétudes des courtiers quant au niveau de l’offre US relative à ces produits agricoles.
En ce qui concerne le blé de printemps, les semis ne seraient effectués qu’à hauteur de 6% contre 33% l’an passé à la même date et 13% en moyenne sur les 5 dernières années. Les observateurs précisent en effet que la météo a empêché l’emblavement dans les Dakota du Nord et du Sud, le Montana et le Minnesota.
Rappelons que les cours du maïs et du blé ont fini la semaine en hausse vendredi à Chicago, un rebond technique permettant de renverser la tendance – une forte chute ayant été observée depuis début avril – les craintes liées aux conditions météorologiques inhabituellement hivernales aux Etats-Unis ayant d’ores et déjà initié une remontée des cours.
Sources : AFP, AWP
Elisabeth Studer – www.leblogfinance.com – 16 avril 2013