Wall Street finit en nette hausse, Merck soutient la tendance

La Bourse de New York a terminé en nette hausse vendredi, soutenue par des achats à bon compte et l’annonce de premiers résultats positifs d’un traitement du COVID-19 développé par le géant pharmaceutique Merck.

L’indice Dow Jones a gagné 1,43%, ou 482,54 points, à 34 326,46 points.

Le S&P-500, plus large, a progressé de 49,5 points, soit 1,15%, à 4 357,04 points.

Le Nasdaq Composite a avancé de 118,12 points (0,82%) à 14 566,70 points.

Cette bonne séance compense les pertes enregistrées au cours de la semaine et peut s’expliquer par des achats à bon compte.

“Le mois de septembre a joué son rôle traditionnel en refroidissant le marché et en présentant probablement une opportunité d’achat”, a commenté Peter Cardillo, économiste en chef pour les marchés à Spartan Capital Securities, à New York.

Sur la semaine écoulée, selon les données provisoires, le S&P a perdu 2,21%, le Dow 1,35% et le Nasdaq a enregistré avec -3,2% sa plus forte baisse hebdomadaire depuis la fin février.

Sur le front macroéconomique, les chiffres des revenus et dépenses des ménages publiés une heure avant l’ouverture ont montré une consommation meilleure qu’attendu en août mais les statistiques de juillet ont été revues en baisse; l’inflation, elle, s’est accélérée conformément au consensus.

Aux valeurs, Merck a grimpé de 8,37% après avoir déclaré que son traitement expérimental molnupiravir contre le COVID-19 réduisait d’environ 50% la probabilité d’une hospitalisation ou d’un décès chez les patients présentant un risque élevé de développer la maladie, selon les résultats provisoires d’un essai clinique.

La nouvelle a fourni “une autre raison d’être optimiste”, a déclaré Peter Cardillo. “Cela réduit la menace du virus et signifie à l’évidence que davantage de gens vont retourner travailler, et dépenser.”

Cette nouvelle a notamment profité aux valeurs du transport aérien, du tourisme et des loisirs.

Sur le front de la politique américaine, le risque d’un “shutdown” est pour l’instant écarté mais la menace du plafond de la dette continue de planer et les projets budgétaires de l’administration Biden restent bloqués au Congrès. Le président américain s’est rendu vendredi au Capitole pour discuter avec les ailes progressiste et centriste du Parti démocrate qui se divisent sur le sujet.